Ce qu'il y a dans mon frigo... après Noël !

Bonjour à Toutes et à Tous, les Ami(e)s !

Oui, parce que par peur d'une catastrophe nucléaire qui nous prend TOUS avant Noël, nous avons la tendance à exagérer un tout petit peu avec nos courses !

Avouez-le, vous connaissez la sensation : cette frisson dans le dos quand l'on pense de ne pas arriver à nourrir nos invités, la terreur qui nous prend à les imaginer repartir le ventre vide...

Et forcement, comme dans chaque guerre, il y a des victimes...

Qui restent au fond du frigo.

Pour cela, pour leur rendre hommage, les honorables restes des courses de Noël, je vous propose aujourd'hui un nouvel épisode de cette ancienne série.

Et donc, qu'est-ce que j'ai trouvé selon vous dans mon frigo bien après les vacances ?

La réponse tout de suite :

à coté de l’oignon rouge qui laisse sortir une sorte de liquide brun et puant

j'ai trouvé (une bonne surprise pour une fois, enfin...)

Lætitia Casta en Venus, sortant d'une coquille de Saint-Jacques oubliée !

Quelle merveille !

Tiens, maintenant j'ai moins peur d'ouvrir mon frigo...
Je vais même l'inspecter plus souvent...
En prendre soin...

Ah, c’était juste une hallucination provoquée par les gaz toxiques de l'oignon...
Dommage...

À dans deux lundis (en beauté), les Lecteurs,

p.s. ma copine n'est pas du tout jalouse ; c'est juste très difficile pour un gaucher comme moi d’écrire après un fâcheux accident domestique accouru à sa main privilégiée...

Je répète : ma copine n'y est pour rien puisqu'elle n'est pas du tout jalouse, surtout pas de Lætitia Casta...

Je fais tout à l'envers ; et vous ?

Salut à Toutes et à Tous !

Vous aussi, vous faites tout à l'envers ?

Parce que, pour ce qui me concerne, je vous assure que c'est le cas.

Vous voyez de quoi je parle ?

Genre...

Ou encore

Bref: un désastre !

Et encore pire si -comme moi- vous êtes des émotifs.

Comme vous le savez probablement si vous habitez en France, vous payez votre taxe sur l'audiovisuel ou bien vous êtes passionné(e)s de BD, pendant le weekend du 29 janvier au 1er février 2015 il y a eu un certain festival à Angoulême, incontournable pour tous lecteurs de BD.

Bon, personnellement je me considère un discret lecteur et passionné de BD (en plus qu'aspirant auteur) donc vous pouvez facilement imaginer où j’étais le weekend du 29 janvier...

Et bien non, puisque je fais tout à l'envers.

Ce weekend là, je suis allé à Bruxelles.

Qu'est-ce que vous voulez ?

Je suis un aspirant auteur timide...

Et oui, un peu ce qui m'arrive devant une femme à la grosse poitrine...

Je ne vous dit même pas dans quel état je me met quand je rencontre une professionnelle de la BD à la grosse poitrine...

Du coup, je suis allé à Bruxelles.

À Bruxelles, il y a plein de choses sympathiques à faire :

visiter la magnifique place centrale, exemple extraordinaire de gothique urbain ; la superbe cathédrale, gothique elle aussi, étrangement lumineuse et claire avec ses vitraux magistraux ; manger des saucisses campagnardes à pleurer de plaisir dans la ruelle en face de la bourse ; regarder "La famille Bélier" avec sa carte UGC illimité même à l'International (la classe !) si le temps est pourri,

s’étonner devant le génie bouillonnant de Magritte, de Brueghel et de Rubens aux Musées Royaux des Beaux-Arts ; admirer l'oeuvre révolutionnaire de Horta sur les façades des bâtiments ...

Mmmh, je pourrais continuer encore longtemps mais je m’arrête là.

Tout cela d'accord, sapristi, mais qu'y a t-il d’intéressant à Bruxelles pour un passionné de BD ?

Bruxelles est tout simplement une des capitales de la BD :

Tintin, les Schtroumpfs et Lucky Luke sont juste les représentants mondialement connus de la BD made in Bruxelles !

Et c'est absolument normal d'arriver dans la ville et s'attendre apparaître à chaque coin de rue un jeune homme souriant accompagné d'un petit chien blanc...

À Bruxelles on peut visiter (dans un très beau bâtiment art nouveau, d'ailleurs) le Centre Belge de la Bande Dessinée, véritable temple inspiré, soutenu, voulu et entretenu par les passionnés de BD.

Une immersion contemplative dans le 9ème art: l'histoire de la BD, planches originales, les coulisses de la réalisation d'un album, les conseils des auteurs, une belle expo sur les débuts méconnus du maître Rosinski (expo temporaire) sans parler de la boutique du Musée, cauchemar ultime des cartes bancaires...

Peu loin de là, on peut même se prendre en photo avec un Gaston géant...

Et comment ne pas parler des Murs BD ?

Des coins de bâtiments dédiées aux personnages qui ont fait l'honneur de ce langage aimé de 7 à 77 ans !

Des fresques éparpillés dans toute la ville qui invitent les visiteurs à une joyeuse chasse au trésor !

Un hommage bien pensé qui pénètre l'esprit même de la BD.

Au final, je dois m'auto-féliciter : c'est pas con pour un aspirant auteur comme moi d'aller faire un tour à Bruxelles ; c'est là (et à Paris) qui se trouvent les plus grandes maisons d’édition de BD...

C'est donc facile d'y rencontrer des éditeurs, même dans la rue qui se rendent au boulot...

Je n'en ai pas rencontré un seul: forcement, ils étaient tous à Angoulême !

Je fais tout à l'envers...

Et vous ?

À dans deux lundi (à l'envers), les Ami(e)s