Conseils de lecture...

Bonjour, mes précieux Ami(e)s !

Aujourd'hui j'aurais pu vous raconter mon fantastique voyage à New York de novembre dernier mais non.

Vous devrez patienter encore quelque semaine... Ah Ah.

En revanche, voici mes conseils de lecture pour les fêtes de fin d'année.

Je voudrais d'abord vous motiver ce choix :

ces derniers temps, dans ce même blog,  j'ai beaucoup parlé, beaucoup exprimé mon opinion sur des thèmes plus ou moins chauds, beaucoup jugé, transporté comme j’étais par les émotions, et ça, ça fatigue, mes Ami(e)s, vous comme moi.

Du coup j'ai pensé de faire confiance à qui en connait plus que moi et j'ai profité de cette période de noël pour m'enfermer dans une bulle imaginaire faite de lectures variées.

Voici donc sur quels titres je me suis focalisé :

coté Magazines...

"L'Histoire", éditeur Sophia Publications.

Un beau magazine d'histoire (quoi d'autre avec un titre comme ça ?) documenté, assez super partes, bien écrit et qui permet de se faire de belles révisions.

Parce que -et c'est pas moi qui le dit...- pour comprendre le Présent, il est essentiel de tourner la tête vers le Passé...

Coté Fiction...

"Lone Wolf" de Joe Dever, domaine public.

Vous vous souvenez de la collection "le livre dont vous êtes le héros" (gamebook en anglais, libro-game en italien...) ? Personnellement, je suis fan et je m'y re-plonge dès que je peux, notamment dans la superbe série "Lone Wolf" de Joe Dever qui a libéré de droits son épopée et donc rendu publics ses écrits. Super faciles à trouver en ligne, même sous forme d'application pour pouvoir y jouer sur son portable : un régale !

Coté BD...

"99 exercices de style" de Matt Madden, éditeur L'Association.

On commence par ce sympathique "99 exercices de style".
Directement inspiré du célèbre bouquin de Queneau, les règles du jeu sont les mêmes mais sous forme de BD : à la fois vif hommage à ce magnifique langage et à ces maîtres, méditation plaisante et pur exercice, le tome se lit très bien et chaque page est une petite (ou grande) découverte.

"Mémoires du XXe ciel" de Yslaire, éditeur Delcourt.

Récit mystérieux, psychanalytique et profondément romantique. Yslaire nous livre des planches immenses, mix de presque-crayonné et numérique élaboré qui rajoute du mystère au mystère du scénario. Des échos de Wim Wenders et Tardi (comme toujours, dès que l'on évoque des poilus défigurés...) mais en sauce très différente.

Une belle découverte graphique à coté de laquelle je serais passé si ce n'était pour mon amie Karine qui m'a plongé dans le monde de cet auteur (il y a quelque temps déjà, j'ai eu mon baptême du feu : elle m'avait aussi offert "Sambre" pour mon anniversaire).

"Le Storie - Ex Tenebris" de Giovanni Di Gregorio et Christopher Possenti,
éditeur Sergio Bonelli Editore.

Clair hommage au "Nom de la Rose" de Umberto Eco et donc, juste pour ça, à lire d'urgence, ce récit en noir et blanc nous plonge dans une abbaye au Moyen Age où le surnaturel (le diable ?) se manifeste... Mais le dénouement de l'affaire réserve des surprises au lecteur. Qui est le vrai héros ? Et qui l'ennemi ? Des graphismes pas immédiats mais d'une certaine efficacité et une bonne méditation déguisée en récit d'aventure.

"Joker" de Brian Azzarello et Lee Bermejo, éditeur DC Comics.

Plongée vertigineuse dans la tête de ce personnage iconique depuis un point de vue privilégié mais extérieur.

Un pur polar froid, humide de pluie et violent qui donne une lecture pour certains aspects innovante du clown le plus connu de l'histoire de la BD ; et tout ça sans parler des dessins de Lee Bermejo, vraie claque graphique, époustouflante, surchargée, inquiétante comme le protagoniste de cette grandiose graphic novel.

"L'encre du passé" de Maël et Antoine Bauza, éditeur Aire Libre - Dupuis.

Je termine avec un tout autre genre de récit. Une histoire, cette fois, d'amitié, respect, formation, bref de vie dans le décor du Japon de l’époque Edo. Les couleurs directes sur la planche, oeuvre du magnifique Maël, transportent le lecteur à travers des décors et des dialogues d'une pureté admirable. Tout simplement une belle histoire, poétique et émouvante (faites gaffe lorsque vous tournez une page : les larmes vous attendent de l'autre coté...).

J’espère vous avoir donné des envies, chers Lecteurs, ou au moins une seule envie : celle de lire, même de temps en temps, quand le Monde, là dehors, devient trop brouillant et trop de personnes veulent exprimer leurs opinions pas demandées, coûte que coûte.

J'attends maintenant VOS conseils de lecture et je vous remercie en avance !

Et en écrivant ces quatre lignes je m'aperçois que j'ai encore une fois, moi aussi, d'une certaine façon, donné mon avis pas demandé.

La Vie, quelle contradiction...

Bien à Vous,

L'Art pour l'Art...

...Ou "Ma galerie de chefs-d’œuvre 2".

Bonjour et re-bienvenue sur "La BD de fede".

Comme j'avais déjà eu l'occasion de vous raconter, à un moment de ma vie j'ai senti (et je sens encore) le besoin de m’améliorer, de dépasser mes limites concernant mes capacités de dessin.

C'est pour cela que j'avais commencé à fréquenter un atelier de peinture à partir de modèle vivant, chose que je n'avais jamais fait auparavant.

Pour un débutant comme moi, le format était parfait : un modèle différent chaque semaine, des poses de 3 ou 5 minutes pour capter l'essentiel, 'du matériel simple (acrylique, encres, un peu de crayon gras et papier boucher) pour éviter l'effet pression.

La première année s'était terminé avec des assez bons résultats (que je vous avais montré ICI), la publication d'une récolte des meilleurs dessins de la "classe" et -yes- j'avais été choisi pour y apparaître avec quelques unes de mes œuvres (ou croûtes, à vous de voir...).

Sur la vague du succès et de l'envie de continuer à avancer, bien évidemment, j'ai participé à une deuxième année qui, malheureusement, a été aussi la dernière de cette belle aventure.

J'ai donc timidement convoqué mon maître (virtuel) Lucian Freud pour lui montrer mon travail.

Vous voici le compte rendu de notre échange :

...

Inutile de dire qu'en septembre je m’étais inscrit aux Cours Municipaux d'Adultes de la ville de Paris.

Ma prof, Jeanne Puchol, autrice de BD, est une super formatrice (vous trouverez le lien à son blog dans la colonne à droite, onglet "quelques blogs intéressants").

Le travail continue : espérons qu'il m’amène quelque part...

Pour l'instant je vous laisse, chers Ami(e)s, et je vous donne rendez-vous dans deux semaines.

Bisous bisous,

Les Génies du Mal.

J'avais déjà eu le besoin d'exprimer la douleur que je ressentais et malheureusement juste il y a quelque mois (CLIQUEZ ICI pour lire ou relire mes propos) ; vous avez été nombreux à m’écouter et je vous en remercie, chers Lecteurs, copains indispensables de cette petite aventure de partage qui est ce blog.

Et encore plus important, vous m'avez dédié un peu de votre temps quand un tas de gens plus sensibles, douées et informées que moi, avaient vraiment leur mot à dire dans ce chaos de janvier dernier.

Ça y est, le sang a encore coulé et moi, j'ai de nouveau ce besoin de dire quelque chose.

Je me demande par exemple à quoi ressemblent ces génies du mal qui donnent ce type d'ordre.

Oui parce que -on le sait au fond de nous- les exécutants de ces plans terrifiants ne sont que de petits hommes dans tous les sens, des exemples parfaits d’esclaves volontaires qu'Etienne de La Boétie avait si bien évoqué déjà au XVIème siècle.

De pauvres cons à qui suffit un but, n'importe lequel, et un autre con avec une miette de charisme pour leur  faire accepter n'importe quelle mission...
Comme dans certains sectes qui s'auto-définissent "états" et agissent au nom d'un quelque dieu (je ne saurais pas dire lequel mais certainement pas celui vénéré par plus d'un milliard et six-cent millions de braves personnes dans le Monde) :

Prouvez-moi le contraire.

Mais donc c'est qui ces génies du mal ?

Ils sont fait comment ?

Est-ce qu'ils ressemblent aux derniers chefs mafieux ?

Vous savez, ces êtres pitoyables qui vivent pendant 20, 30 ans dans des cachettes en dessous de la cabane à cochons dans une ferme à trois maisons d'où ils sont nés...

Naaan.

Ou alors, ils pourraient ressembler aux vilains de James Bond, planqués dans leur quartier général hyper-technologique...

Mmm, pourquoi pas...

Ah ! Ça y est ! Ils pourraient être comme les narco-trafiquants, peinards dans leurs villas au milieu de la jungle...

Ou alors, des messieurs Tout-le-monde...

Je sais pas.
En tout cas j'exclurais certainement comme mandants d'une si noooble mission des personnes avec des visages pareils :

Selfie de groupe, 8 janvier 2015

Je vous ai dit que je cherche des génies !
Des gueules comme celles-ci on est d'accord, n'ont rien des génies ! Même pas de loin !
...
D'accord, je comprend la perplexité : la physiognomonie est bien loin d’être une discipline exacte mais quand même... Des gens qui, pour fêter un massacre, ont le courage de voler les chapeaux à Jamiroquai ! C'est pas possible !

Regardez en revanche la beauté variée et l'intelligence qui resplendissait dans les yeux des victimes : c'est une belle différence, n'est-ce pas ?

Quelle que soit la vérité, d'une chose je suis certain : ces "génies" du mal sont bien animés par un feu sacré mais qui n'est pas du tout celui de la foi ; je parlerais surtout de feu sacré du pouvoir, de l'emprise et de l'argent.

Avec un budget annuel estimé de 2 milliards de dollars, ne me dites pas que quelque petit malin n'est pas en train de se remplir les poches !

Prouvez-moi le contraire.

p.s. C'est un dessin que je vous avais déjà proposé ICI mais j'ai envie de vous le montrer de nouveau...
Ça explique comment les valeureux miliciens de Daech s'amusent quand ils ne sont pas en train de violer des jeunes filles ou de couper des têtes de kuffar...

Ou en tout cas, c'est comme ça que je vois les choses...

Et prouvez-moi le contraire.

Ceci dit, je n'ai plus envie de m’énerver ; je vous promets que la prochaine fois le post sera plus gai : changement de ton.
Merci de l'attention.