Bonjour à Toutes et à Tous !
L'histoire commence il y a quelque jour à
Nous étions bien tranquilles dans notre lit quand quelque chose a commencé à bouger à coté de notre appart (il faut savoir que j'habite au 6ème et dernier étage à coté de l'escalier de secours...)
Mais à ce stade là, j'avoue que moi, j’étais encore dans la phase
C'est ma copine qui a eu l’énorme courage de sortir du lit dans le froid de la nuit et aller ouvrir la porte qui entre-temps a commencé à faire
Dis-je.
Heureusement ma copine -qui est bien plus intelligente que moi- ne m’écouta pas et alla ouvrir.
J'avais tort.
Et là moi, qui suis pas super rapide en logique (pas super rapide en tout, en fait...) pensai-je :
"Où est le problème ? Au contraire, ça aidera des milliers de fumeurs dépourvus de briquet !"
Merci, merci.
...
Mais ce n'est pas tout !
Qu'est-ce que vous croyiez ?
"C'est les pompiers ! Vite ! Il faut évacuer !
Si vous vous souvenez de la scène des swat vers la fin du film "Léon", vous comprendrez ce qu'on a vécu à ce moment-là : la cage d'escalier envahie par une fumée épaisse et étouffante, les lampes frontales des pompiers qui brillaient comme des phares dans le brouillard...
Mais là non plus, c'est pas fini ; pour rester dans l'audiovisuelle, est-ce que vous voyez l’épisode de Mr. Bean à la mer ?
Quand l’ascenseur de l’hôtel est hors-service et il est obligé de descendre par l'escalier ?
Vous vous souvenez de ce qui se passe ?
Et ben voilà, sauf qu'il y a avait juste un petit peu plus de pression...
Une fois dehors, les services de secours nous avaient déjà trouvé un abri : le McDo juste à coté !
Heureusement un membre du personnel du ménage était sur place et il a ouvert la porte : tous au chaud !
Personne manquait à l'appel, on était là, ensemble pour la première fois : des familles juives, musulmanes, des couples vivant dans le pêché (comme le mien), des personnes seules ; des noirs, des blancs, des rebeus ; des gens s'approchant gentiment à la fin de leur parcours et d'autres mouvant tout juste leurs premiers pas ; tous réunis, certains en pyjama, d'autres plus pudiques (et inconscients, comme moi) un peu plus habillés.
Un "Nighthawks" de Hopper surpeuplé :
Et encore une fois je dirai des choses banales mais c'est exactement ce que j'ai vu et voici ma conclusion :
on peut avoir un voile ou une kippa ou rien sur la tête mais quand l'on est dans la merde, nous sommes tous pareils. Autant s'entraider.
Et merci à nos Gardiens d'immeuble, aux Sapeurs Pompiers et à la Police de Paris qui nous ont sorti de notre petit "Towering inferno".
À dans deux semaines, les Ami(e)s,
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire
Up patriots to keyboards!