Un chant de Noël.

Une chose était certaine : le vieux Marley était bel et bien mort.

C’était la veille de Noël et la grande ville était déjà plongée dans l'obscurité à trois heures de l’après-midi.

Une brume épaisse se glissait dans les ruelles mal illuminées par les lampes à huile.

Le froid était intense.

Dans son bureau, le vieux radin Fedenezer Scrooge s'occupait de sa comptabilité. Dans le poêle à coté de lui, un petit feu, vraiment une misère, pas plus qu'un pauvre tison, chauffait légèrement la pièce.

Tout d'un coup, la porte s'ouvra et un jeune souriant entra les bras levés :
"Joyeux Noël, oncle Fedenezer !"
"Sottise !" dit le vieil avare...

...

Ah, non, attendez, je me suis trompé de post !

Bonjour, les Lecteurs !

Aujourd'hui je vais vous parler de Noël -certes- mais pas en vous présentant la parodie du célèbre conte de Charles Dickens.

Qui sait, peut-être un jour mais pas cette année.

J'ai pensé que la version des Muppets, celle de Radio Deejay, l'autre avec Jim Carrey, et bien sûr l'immortelle version de Disney (l'oncle Picsou étant directement inspiré du personnage de Scrooge) suffiraient pour découvrir ce beau conte moralisant et drôle que juste cette usine à idées de Dickens aurait pu imaginer !

Et donc nous voici en train de parler de Noël.

Mais pas tout le Noël, juste un aspect: les marchés de Noël !

Tout le monde sait de quoi je parle, même ceux qui ne fêtent pas Noël, n'est-ce pas ?

Les marchés de Noël, tous mignons !

De petits moments de bonheur et d'achats compulsifs qui vous donnent l'occasion de bien alléger votre treizième mois (pourvu que vous en ayez un...) et de vous réchauffer en ingurgitant des litres de vin chaud (quelle délice !).

Bon, il y a les gens qui, eux, font la fête comme il faut et achètent les trucs les plus inutiles

Non, justifions les clients proies de la fièvre d'achat compulsif, complètement oppressés par l'idée de terminer leur liste cadeau.

Je voudrais en revanche me focaliser sur les VENDEURS qui, eux, sont vraiment intéressants à observer.

Dernièrement j'ai eu l'occasion de visiter le marché de Noël de Cologne (où le vin chaud s'appelle glühwein :

retenez ce mot très utile pour vos visites en Allemagne) mais ce que je vais dire peut s'appliquer sans difficulté à tous les milles marchés existants.

Avez-vous remarqué qu'il existe de différents types de vendeurs avec leurs propres caractéristiques ?

C'est vrai, je ne dis pas d’âneries, et ça dépasses les frontières, les Pays et les cultures...

Voici une liste non exhaustive :

il y a le vendeur normalement commerciale (même si c'est pour vendre un produit douteux)...

Le vendeur TROP commerciale...

Le vendeur qui ne négocie pas...

Et le vendeur (animal très rare mais pas légendaire...) qui négocie trop et se fait avoir par l'acheteur...

Le vendeur/artisan fier de montrer son activité...

Et le vendeur/artisan qui, observé par les gens en train de travailler, prend l'air de l'artiste gêné pendant la réalisation de son chef d’œuvre...

...
Ah oui, j'allais presque oublier...
Le vendeur triste et presque mort de froid dans son stand vide...

Bref, comme je vous disais toute à l'heure, il suffit de regarder ces petits détails pour transformer des moments potentiellement ennuyants en de pures moments de bonheur !

Et donc, pour clôturer, pourquoi ce titre "Un chant de Noël" si l'on parle en réalité des marchés de Noël ?

Mais c'est simple :

1) pour rendre hommage au conte de Dickens;

2) je vous assure qu'au bout de 5 tasses de vin chaud, vous aussi vous aurez envie d'entonner...

Un chant de Noël.

p.s. Bien entendu, pas tout est bidon et inutile sur les marchés de Noël, c'est pour rigoler ; mon amie Leslie, par exemple, proposera ses jolis bijoux chiliens dans son stand du 17 au 21 décembre 2014 à Suresnes, place Henri IV.

Allez faire un tour, elle aura surement l'idée cadeau parfaite pour vous !

Bon shopping.