lundi 15 juin 2015

Les premiers jours d'été et la Eurodance.


Il y a exactement une semaine j’écoutais une playlist fantastique crée par myself.

Bon, fantastique c'est peut-être pas l'adjectif le plus adapté, surtout pour un "musicophile".

Mais moi, je ne suis pas musicophile, loin de là : parfois je me fais peur tout seul quand je réalise quel genre de musique j’écoute...



euro 1


Pour tout vous dire la playlist en question est une compilation affreusement nostalgique de musique dance des années 90 : le cauchemar ultime d'un musicophile !

euro 2


Et moi, je viens de vous le dire, je ne suis pas musicophile donc je peux écouter n'importe quelle merde quoi.

Naaan, si vous avez besoin d'un musicien dans ma famille, il faut chercher auprès de mon petit frère Mario : lui si, il est compétent.

euro 3


Avec ses bands (parce qu'il en a au moins trois, le petit stakhanoviste) il est en train de créer quelque chose de bien, il cherche, expérimente et essaye.

Il est jeune mais comme dit le Joker dans "The dark knight"...

euro 4


Non, pas celle-là.

Régie, rembobinez s'il vous plait...



euro 4bis

Ou quelque chose comme ça.

Par ailleurs si vous êtes curieux de découvrir les chansons de plusieurs jeunes groupes de musiciens motivés voici quelques liens utiles :





Mais pour revenir à ma playlist pourrie, c'est grâce à elle si j'ai compris quelque chose de moi : je suis un écouteur saisonnier.
Pourquoi j'ai eu envie d’écouter de l'eurodance exactement à ce moment de l'année ?

La réponse se trouve dans le passé mais avant...


Excursus :

Ça vous arrive à vous aussi de dire des phrases telles que

euro 5
 

Certains appellent ce type d'attitude "psycho-rigidité" ; moi, je préfère parler de "saisonnalité", c'est plus mignon.
Voilà, je crois qu'il y a des choses qui sont plus adaptées que d'autres à certaines périodes de l'année.

Fin de l'excursus.


Quand j’étais plus jeune et je vivais dans le petit village de Pasturana (ICI le site de la mairie), perdu dans le bas Piémont, je vous assure que la venue de l’été était accueillie avec joie par la population (les jeunes, pour le moins : les adultes je saurait pas dire, je n'en faisais fais pas partie) et pour plusieurs raisons !

La première, partagée par tout le monde, était bien sûr la fin de l’école (oui, en Italie les grandes vacances durent trois mois : à peu près du 10 juin au 5-6 septembre).


La deuxième, partagée par un petit groupe d'amis (gli Amici del Vicolo) dont je faisais partie, 
était le retour de ma chère copine Alice, qui habitait loin et revenait pour les vacances : une vraie source de joie !

Et ça, c’était le début des vacances !


À partir de là, on pouvait vraiment démarrer les activités estivales :

- jouer à cache-cache tous les soirs (et jusqu'à l'age de 15 ans)...

euro 6


- aux mimes...

euro 7


- me dédier à mes activités préférées...

euro 8


- et apprendre sur le terrain comment approcher les filles tout en les respectant...

euro 9
Quelle torgnole ! Je m'en souviens encore ;
dans le dessin ma prof d'éducation civique de l'époque, la susmentionnée Alice :
merci pour la leçon.


Mais j'avoue qu'il y a encore du boulot aujourd'hui...


Et comment oublier les étendues de blé, jaune à aveugler, les journées à la piscine, les soirées devant le "Festivalbar" (émission de musique de l'été bourrée -bien évidemment- d'eurodance) et "Notte Horror" (rendez-vous hebdomadaire incontournable pour les fans des films d’épouvante...



Voilà l'explication pour mon affection assez profonde vers l'eurodance : elle représente la bande sonore sacrée de mes étés, entouré de bons amis et d'une certaine insouciance qui aidaient à survivre aux inévitables tempêtes qui s'abattaient sur moi pendant cette merdeuse période (vécue par tous) connue sous le nom d'adolescence.

Ceci dit, il faut observer que grandir, vieillir (sans devenir péniblement nostalgiques) a ses joies aussi.

Ça donne la possibilité de pouvoir se souvenir, de cumuler et digérer les expériences pour mieux faire quelque chose que peut-être nous a mal réussi dans le passé.

Sans oublier cette autre joie aussi (mélangée à une pointe de douce mélancolie) qui fait partie du Grand Cycle, de voir toutes les personnes qui comptent pour nous (nous mêmes inclus) prendre quelque ride et quelque poil blanc : c'est mieux comme ça, rater une telle occasion est si triste...



euro 10



À dans deux semaines, les Ami(e)s,






 






p.s. (en italien)

Amici del Vicolo,

sono lontano da quei luoghi geograficamente e a volte anche spiritualmente ma non crediate mai, neanche in un momento di dubbio, che vi abbia dimenticati: siete parte di me, compagni di anni importantissimi di formazione e scoperta, tanti errori di giudizio e di comportamento.
Mi siete (ci siamo) stati a fianco sempre, in tanti momenti di pura libertà e gioia che quasi la toccavamo, e in altri non proprio facili.
Bene, prima di trasformare questo post scriptum in un emulo di una canzone del mitico Max Pezzali (altra colonna sonora delle nostre estati), tengo a ringraziarvi per quello che volontariamente e involontariamente avete fatto per me: è allontanandomi che ho visto quale chiave di volta (e di svolta) siete stati per la mia vita.

In senso un po' sparso (ma cominciando comunque dalle ragazze):
Ali, Angie, Ari, Sara, Simo, Ale e poi Lou, Ste, Sam, Andre, Pato, Val, Nick, Fra, Francy, Dax, Manu, Atti, Davidino e tutti gli altri che passavano più di rado...

GRAZIE.


foto estate 96

© Ali 1996




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