Les Génies du Mal.

J'avais déjà eu le besoin d'exprimer la douleur que je ressentais et malheureusement juste il y a quelque mois (CLIQUEZ ICI pour lire ou relire mes propos) ; vous avez été nombreux à m’écouter et je vous en remercie, chers Lecteurs, copains indispensables de cette petite aventure de partage qui est ce blog.

Et encore plus important, vous m'avez dédié un peu de votre temps quand un tas de gens plus sensibles, douées et informées que moi, avaient vraiment leur mot à dire dans ce chaos de janvier dernier.

Ça y est, le sang a encore coulé et moi, j'ai de nouveau ce besoin de dire quelque chose.

Je me demande par exemple à quoi ressemblent ces génies du mal qui donnent ce type d'ordre.

Oui parce que -on le sait au fond de nous- les exécutants de ces plans terrifiants ne sont que de petits hommes dans tous les sens, des exemples parfaits d’esclaves volontaires qu'Etienne de La Boétie avait si bien évoqué déjà au XVIème siècle.

De pauvres cons à qui suffit un but, n'importe lequel, et un autre con avec une miette de charisme pour leur  faire accepter n'importe quelle mission...
Comme dans certains sectes qui s'auto-définissent "états" et agissent au nom d'un quelque dieu (je ne saurais pas dire lequel mais certainement pas celui vénéré par plus d'un milliard et six-cent millions de braves personnes dans le Monde) :

Prouvez-moi le contraire.

Mais donc c'est qui ces génies du mal ?

Ils sont fait comment ?

Est-ce qu'ils ressemblent aux derniers chefs mafieux ?

Vous savez, ces êtres pitoyables qui vivent pendant 20, 30 ans dans des cachettes en dessous de la cabane à cochons dans une ferme à trois maisons d'où ils sont nés...

Naaan.

Ou alors, ils pourraient ressembler aux vilains de James Bond, planqués dans leur quartier général hyper-technologique...

Mmm, pourquoi pas...

Ah ! Ça y est ! Ils pourraient être comme les narco-trafiquants, peinards dans leurs villas au milieu de la jungle...

Ou alors, des messieurs Tout-le-monde...

Je sais pas.
En tout cas j'exclurais certainement comme mandants d'une si noooble mission des personnes avec des visages pareils :

Selfie de groupe, 8 janvier 2015

Je vous ai dit que je cherche des génies !
Des gueules comme celles-ci on est d'accord, n'ont rien des génies ! Même pas de loin !
...
D'accord, je comprend la perplexité : la physiognomonie est bien loin d’être une discipline exacte mais quand même... Des gens qui, pour fêter un massacre, ont le courage de voler les chapeaux à Jamiroquai ! C'est pas possible !

Regardez en revanche la beauté variée et l'intelligence qui resplendissait dans les yeux des victimes : c'est une belle différence, n'est-ce pas ?

Quelle que soit la vérité, d'une chose je suis certain : ces "génies" du mal sont bien animés par un feu sacré mais qui n'est pas du tout celui de la foi ; je parlerais surtout de feu sacré du pouvoir, de l'emprise et de l'argent.

Avec un budget annuel estimé de 2 milliards de dollars, ne me dites pas que quelque petit malin n'est pas en train de se remplir les poches !

Prouvez-moi le contraire.

p.s. C'est un dessin que je vous avais déjà proposé ICI mais j'ai envie de vous le montrer de nouveau...
Ça explique comment les valeureux miliciens de Daech s'amusent quand ils ne sont pas en train de violer des jeunes filles ou de couper des têtes de kuffar...

Ou en tout cas, c'est comme ça que je vois les choses...

Et prouvez-moi le contraire.

Ceci dit, je n'ai plus envie de m’énerver ; je vous promets que la prochaine fois le post sera plus gai : changement de ton.
Merci de l'attention.

Cui prodest?

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130.

Fluctuat nec mergitur.

De modernes Impressionnistes.

Bonjour les Ami(e)s et bien retrouvé(e)s !

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'une sorte d'age d'or trop souvent oubliée ou au moins sous-estimée ; une époque chronologiquement pas si lointaine mais qui pourrait dater de plusieurs centaines de siècles pour maintes raisons.

Je vous parle des années 80 !

Mais pas de la musique affreuse de cette période ni de ses coiffures ridicules, non !

Je veux vous parler des années 80 vidéo-ludiques !

Le Triomphe du Pixel !

Ce moment d'effervescence intellectuelle et créative quand UNE personne était tout à fait capable et suffisante pour créer un jeu vidéo complet et avec un délai de livraison d'une semaine ou deux !

Vous imaginez ? Quelle merveille !

Et penser que, pour le même produit aujourd'hui il faut des budgets pluri-millionnaires, des années de travail  et des équipes composés de centaines de personnes !

Mais quelles perles, quels purs moments de bonheur nous a offert cette décennie.

Et avec de si petits moyens que je n'arrive même pas à imaginer !

Des budgets on ont parle même pas.

je pense que ces jeunes créatifs, ces pionniers de l'art du jeu vidéo, n’étaient pas loin de la rétribution du graphiste qui a créé le logo des Rolling Stones ; vous connaissez l'histoire (ou la légende) ?

Révision !

Et oui, métier ingrat et pas encore reconnu, celui du programmeur/dessinateur/animateur/beta-et-alpha-testeur/optimiseur/quality-controleur de jeux vidéo au début de l'ère numérique.

Et pourtant...

Et pourtant combien ils nous ont fait rêver avec une poignée de pixels et une palette -oui messieurs-dames- de 16 couleurs (je suis un enfant du commodore 64) !

Vous vous rendez pas compte, hein ?

J'ai fait l’exercice pour vous (si vous vous n’êtes pas encore rendu compte) !

Partons d'un pixel...

Difficile de distinguer le sujet avec ça, non ?

Bon, faisons un petit zoom en arrière...

Encore rien, hein ?

Coup de zoom arrière...

Le mystère demeure mais on commence à apercevoir quelque chose...

Mmm...

Et maintenant l'image complète :

Pas si mal, non ? Du pur flashy façon Commodore 64 !

J'ai réalisé ce dessin sans croquis préparatoire ni couches séparées mais quand même avec un logiciel de traitement d'images (GIMP).

Je regarde avec admiration l’abnégation, la passion, les heures passées sur chaque aspect du jeu pour le peaufiner, bref la geekitude de ces courageux pionniers !

Je lève mon calice rempli de gratitude et je célèbre ces héros oubliés avec mon petit post.

Et je dédie ces lignes à une personne en particulier : mister David Crane !

Le voici, avec son adorable visage d’éternel super-geek.

Ce célèbre inconnu est la personne qui, avec son collègue Alan Miller, a co-fondée Activision -géaaaaant de l'industrie du jeu vidéo- et qui a juste créé de zéro et tout seul un mythe comme "Pitfall!" et réalisé une conversion interactive mémorable du chef-d'oeuvre cinématographique "Ghostbusters".

Permettez-moi, pour une fois, d'utiliser des images pas réalisées par mes soins.

Il s'agit en fait de captures d'écran que j'utilise à but explicatif pour vous montrer cette beauté du pixel.

Du moderne Impressionnisme, quoi !

©David Crane et Activision, je crois

Et pas que l'aspect visuel est admirable dans ces deux exemples : de magnifiques musiques et des mécanismes de jeu qui n'ont pas pris une seule ride !

Essayez d'y jouer avec un émulateur pour voir de quoi je parle !

Le dernier exemple notamment, le jeu "Ghostbusters", est vraiment un titre inoubliable et tellement riche et varié dans ces différentes sections de jeu que l'on pourrait le définir comme le pionnier des jeux de stratégie-management-action !

(toujours ©David Crane et Activision) Allez, une dernière capture d'écran  pour la route : Ah ah !

Et maintenant dites-moi pourquoi un langage, un mass medium, un art comme le jeu vidéo ne devrait pas avoir sa place dans les musées : en partant de ses début et suivant son évolution paroxystique de nos jours, on pourrait même proposer un parallélisme amusant avec l'histoire de l'art si-dite "officielle".

Qu'est-ce que vous en pensez ?

Merci de l'attention mais...

Oh oui, c'est de la perplexité que je vois dans vos yeux à travers l'écran :

"Pourquoi" vous vous dites "nous a t-il raconté ces choses ? Et quel ton solennel qu'il prend, le fede, juste pour une poignée de lignes de code ! Il doit y avoir une intrigue derrière..."

Et bien, je ne peux que vous donner raison.

Ce post est un peu mystérieux -je vous l'accord- mais vous verrez que, avec un peu de patience, vous comprendrez, chers Lecteurs, mes motivations.

À dans deux lundis, donc, pour le dénouement de l'affaire...